À propos
Née en 1981, artiste plasticienne morbihannaise, Violaine Fayolle oriente dès 2005 son travail autour du monstrueux et de la norme et utilise différents médiums dont la gravure sur bois et la céramique.
Depuis 2014, elle joue avec des hybrides qui mettent en scène la complexité des humains. Avec eux, elle ouvre de nouveaux récits qu’elle continue de déployer jusqu’à aujourd’hui.
En 2021, elle obtient l’aide individuelle à la création financée par la DRAC Bretagne. Elle mène de nombreux projets artistiques avec des financements Pass Culture, intègre le groupe de la Jeune Gravure Contemporaine à Paris et devient curatrice pour l’exposition Morsure #2 à l’Archipel de Fouesnant, dédiée à l’estampe. Elle prend la fonction de secrétaire générale de Manifestampe, la Fédération nationale de l’estampe.
Représentée par les galeries Gloux (Concarneau) et Out of the Blue (Lille), ses œuvres figurent dans des collections publiques, dans le département des estampes et de la photographie à la BnF, dans des artothèques en France, au musée de la xylogravure au Brésil entre autres. Lauréate du fonds de mécénat Fondalor en 2023, elle réalise un projet participatif à Lorient. L’œuvre est installée de manière pérenne au cœur d’une place arborée et aménagée spécialement pour l’accueillir en juin 2025. Elle reçoit deux distinctions en 2025 : le prix Arches / Antalis à la Fondation Taylor pour deux estampes lors d'une exposition collective organisée par Pointe et burin, le prix du musée de la Faïence de Quimper pour une céramique.
Elle expose en solo en Bretagne, à Québec, Montréal, Paris et participe à de nombreuses biennales et expositions collectives à travers le monde. Sa dernière exposition, monographique et rétrospective, a été présentée au centre culturel l’Archipel de Fouesnant au printemps 2025.

Prenez rendez-vous à l'atelier
Atelier : 16 rue de Kerlouano — 56100 Lorient
tel : 06 21 53 01 99
n° de SIRET : 504 637 091 00035
L’ambiguïté se lit pour ceux qui veulent bien se donner la peine de l’observer. Certains la voient, et la laissent passer. D’autres se font mordre. D’autres encore, se posent des questions, intrigués.
Monstre de foire, monstre caché. Monstre stigmatisé qui s’exile, de peur d’être rejeté.
Le monstre, celui qui est montré. Celui qui a tellement l’apparence des hommes mais qui, dans le fond, se sent rejeté de cette catégorie dans laquelle il ne sait pas se reconnaître.
Le monstre : celui qui fait tout comme, mais qui ne peut que donner que l’illusion de la normalité.
Est-ce qu’il existe autre chose que des monstres ?
Existe-t-il des êtres qui ne se sentent pas étrangers ?
Violaine Fayolle
Les œuvres de Violaine Fayolle sont autant d’expériences possibles proposées au spectateur pour se questionner sur les humains — ces animaux pas comme les autres —, sur le sens de leur vie, de leurs actions, entre petitesse et grandeur. Ses œuvres sont conçues pour enrichir le regard du spectateur sur le monde.
Dans les arts visuels depuis le Moyen Âge, la figure du monstre met à distance le spectateur en étant présenté comme autre, et de la même manière, celle du fou repousse et fascine à la fois. L’un comme l’autre apparaissent comme des miroirs cachés de la complexité humaine et posent la question de la norme. Dans le sillon de ces réflexions, Violaine Fayolle crée des êtres hybrides, mais modèle un espace dans lequel le manichéisme n’existe pas : chacun est bon et mauvais, singulier et complexe, les bassesses des êtres résistent, elles ne sont pas niées ni dénoncées. L’être humain, malgré tous ses efforts, est intrinsèquement façonné par ses imperfections et pétri de paradoxes. La simplification n’est pas possible.
Assemblant des croquis naturalistes à partir de matériaux d’origine végétale, animale ou minérale, ses œuvres imaginaires font partie d’un tout. Chaque pièce apporte sa pierre à l’édification de nouveaux récits, dans une esthétique figurative proposée au spectateur. Jouant avec les codes de la figuration et de l’illusion, Violaine Fayolle donne vie à un univers décalé, aussi drôle et aux sens multiples. La question de la limite, à la lisière des tensions et des paradoxes, centrale dans ce qu’elle donne à voir, est également au cœur des techniques qu’elle s’approprie à la mesure des projets : gravure sur bois, céramique en porcelaine ou autres installations. Elle cherche toujours de nouveaux défis créatifs dans lesquels elle essaie de faire se ployer par son travail et sa volonté les difficultés matérielles et techniques posées par les lois physiques et la matière.
Au-delà des œuvres, Violaine Fayolle sème dans sa monstration des indices relatifs à la genèse de sa création pour proposer une expérience à vivre dans laquelle le spectateur cherche, comprend et contribue à l’écriture de la narration. Dans ses mises en scène très orchestrées, chaque détail compte.
Les œuvres créées par Violaine Fayolle essaiment autant de traces à pister, entre répulsion et séduction, qui traversent une œuvre complexe questionnant les paradoxes de l’humain face au vivant, dans lequel le spectateur retrouve « l’écho de questionnements à la fois intimes et universels »[1].
[1] Préface de Solenn Dupas aux Messagers, par Kornelius Corax, xylographies de Violaine Fayolle, Editions Kutkha, 2012.
Yvon Le Bras, mai 2025
Le zoo de papier de Violaine
Un monde enchanté
Violaine Fayolle pratique le dessin, la gravure et la sculpture avec une grande liberté et, tel un démiurge excentrique, invente un nouveau monde avec des créatures étranges, un peu foutraques. Dans cet Éden déréglé, se mêlent naturellement les registres du monstrueux et de la loufoquerie et s’affirme la zoologie singulière de créatures stupéfiantes : « les désailés », « les rejetons » et les « grands anciens ». Dans cette étonnante histoire de famille, les deux espèces seraient liées par le principe d’une descendance un peu folle. Comme leur nom l’indique, les « désailés » sont des créatures empêchées, leur physionomie doit beaucoup à l’ornithologie mais est également redevable de l’entomologie et on y devine aussi, du moins chez certains sujets, la poussée d’une germination et d’une foliation associées au règne végétal. A cela on peut ajouter des attitudes, des expressions et des accoutrements anthropomorphiques. Ainsi, ces créatures participent de l’observation patiente et délicate de la nature. Pour autant, il semblerait qu’elles aient subi les vicissitudes d’une évolution chaotique, celle d’un darwinisme précipité, irresponsable, qui, par des noces barbares et enchantées, provoque une immense cacophonie génétique. On les croirait tout droit échappés, d’un vieux grimoire, d’une de ces premières histoires naturelles éditées à la fin du Moyen Âge, à l’exemple de l’Historia animalium (1551) de Conrad Gesner dont on a à l’esprit le « poisson-moine » ou le « poisson- évêque ». Après tout, ce ne serait pas la première fois que les arts et les sciences empruntent une voie commune, que les muses se jouent des classifications habituelles des naturalistes et se livrent à des spéculations sur le vivant. Ici le réel et le fabuleux se mêlent et le principe d’un imaginaire fantasque sert le caprice d’une hybridation aléatoire pour un « Jardin des délices » un peu intriguant avec des monstres composites par « confusion des règnes et des genres »1.
De merveilleux petits monstres
Ainsi, par des raccourcis aberrants, la physionomie de ces oiseaux improbables juxtapose des becs exagérément agressifs, des ventres balourds, outrés, des ailes embryonnaires ou abîmées, des pattes grossièrement écaillées et griffues et des yeux surdimensionnés, interrogateurs et scrutateurs. Les matrices sur « bois japonais », sont travaillées à la gouge, du moins pour le silhouettage de la figure principale et de son espace environnant. Le corps est fignolé à la « Dremel » qui, selon la fraise, permet d’obtenir une surface broutée, un peu brute avec la sensation organique d’un plumage emmêlé, ou inversement autorise un motif précis et délicat. Après l’impression, un prénom délicatement indiqué au crayon gris est attribué à ces différents portraits en pied. C’est la possibilité de les distinguer car chacun de ces spécimens exprime la conscience d’une individualité et nous ramène à un univers particulier : Marguerite est une noceuse mal réveillée, chafouine avec un plumage ébouriffé de lendemain de fête ; Pascal, corseté dans sa redingote, a le maintien hiératique d’un maître de cérémonie ; Martha a l’allure satisfaite, un peu « m’as-tu vu » d’un comic, d’une allégorie fanfaronne, d’un emblème prêt à trôner sur le capot d’une voiture de luxe ; Arthur est un grand prêtre assyrien dont la chasuble dévoile des signes cunéiformes, Louis, un martyr, le nuisible clouté sur la porte de la grange ; Edgar, un pharaon égaré dont le pschent rappelle la grandeur révolue ; Frank a les ailes hirsutes d’un rescapé d’une marée noire ; Violaine est une mélancolie, une sphinge énigmatique ; Hector, un peu bêta, montre quelques affinités avec la figure débonnaire des Shadocks. Ce transformisme permanent, ludique, laisse poindre une note plus solennelle, celle d’un artiste fabuliste qui, au-delà des facéties plastiques, nous parle un peu de nous-mêmes, de la tragi-comédie de notre vacuité. Au terme cette observation on n’est pas loin de considérer que l’animal est un homme comme les autres, à moins que ce ne soit l’inverse.
Les « ancêtres » font l’objet d’un portrait de tête avec le privilège d’un cadre ovale et d’un passe-biseau à l’ancienne qui imposerait presque naturellement un accrochage au salon, au-dessus du sofa. D’une ascendance immémoriale, ils empruntent manifestement quelques traits aux alcidés, aux gallinacés et autres testudinidés. Mais ce mystère génétique s’arrête aux exigences de la plastique, et en ce domaine les créatures viennent toujours de quelque part, en l’occurrence de l’observation d’une planche de L’Histoire naturelle (1749) de Buffon, d’une visite au musée d’Histoire naturelle de Paris, d’une saisie sur le vif à l’aquarium d’Océanopolis ou au zoo de Pont-Scorff. Les « ancêtres » arborent des coiffures et des parures chatoyantes, délicatement rehaussées par des couleurs vives, un peu acides. A défaut de considérer toute la galerie, prenons le temps de saluer quelques membres de cette communauté : André est un « officiel », il porte avantageusement la perruque poudrée d’un magistrat de la reine ; Gédéon, par le hasard d’une coalescence distraite ou moqueuse, est une tête de tortue posée sur les serres d’un rapace ; Isidore porte des favoris retroussés et revêches du plus effet, à la façon d’un baron d’Empire et Pétronille, avec ses yeux inquisiteurs, est incontestablement la patronne orwellienne de la basse-cour.
Les « rejetons » doivent sans doute à leur jeune âge et à leur insouciance des compositions plus dynamiques et ludiques. Ils s’étirent en ribambelles ou en farandoles sur des formats verticaux qui donnent l’illusion d’une chute, comme une variation de grotesques. Plus volontiers facétieux, ils sont saisis dans des positions insolites, se livrant à des chorégraphies gracieuses et virevoltantes. Leur anatomie, sujette à métamorphose, est aussi plus improbable que celle de leurs aînés. Aux collages organiques s’ajoutent ici des prothèses ou des extensions qui leur donnent une allure de petits monstres comiques. Certains de ces « rejetons » nous rappellent les êtres légendaires et merveilleux que l’on nommait astomates, sciapodes, cyclopes et autres « singeries » inventées par des moines copistes ennuyés par la tâche et que l’on trouve dans les marginalia2 des manuscrits anciens.
Il arrive que ces créatures délicieuses soient intégrées dans le décor d’un petit théâtre à la romaine sous la forme de figurines miniatures en carton découpé. Elles sont disposées au-devant d’un mur de scène orné de motifs précieux qui ajoutent à cette tératologie amusée un brin de solennité et de poésie.
Certaines de ces spécimens, notamment les « Grands anciens », ont suscité la réalisation de sculptures en grès porcelainique ou en porcelaine papier qui procède d’un moule en plâtre. La forme obtenue après séchage, momentanément remodelable, est légèrement singularisée. La silhouette abréviative, fantomatique des « Grands anciens » nous ramène en amont, au procès de l’œuvre, à la sûreté du dessin préparatoire. L’hybridité reste ici la règle : le modèle est celui d’un bipède longiligne avec une tête à bec ou à trompe.
A l’origine il y a le dessin
En effet, la légitimité de ce projet repose sur le dessin et la connaissance de la nature. Pour se jouer aussi aisément du vivant, de la représentation du règne animal et végétal, il faut en avoir une connaissance objective : en l’occurrence pour Violaine Fayolle, s’être astreinte à la discipline de l’observation et à l’exercice du dessin pour percer les secrets de la nature, espérer restituer la variété et la complexité de ses formes.
La proximité et la connivence avec la nature sont attestées par des vitrines dans l’atelier qui constituent un petit cabinet de curiosités. L’artiste y expose des prodiges, naturalia des trois règnes : plume d’oiseau, squelette de batracien, coquille d’oursin, pique de porc-épic, laminaire séché... auxquels il faut ajouter quelques « pierre de rêve », une ou deux agates polies, bleues et vertes où s’épanche l’ondoiement laiteux de leur filet concentrique. Sans oublier les coquillages dont le « manteau magique »3, la délicatesse des couleurs, l’ordonnancement des striures, le feston des excroissances livrent une magnifique leçon de géométrie. Autant de formes oniriques qui nous retirent, selon Didier Semin, le privilège de nous croire seuls capables d’une construction intelligente4. Toutes ces merveilles ont été glanées au fil des voyages et des nombreuses randonnées dans les campagnes environnantes. Elles ont patiemment construit une « joie plastique » relevant d’un assentiment au monde ou, pour reprendre le propos de Caillois5, un acquiescement heureux à l’ordre général de la nature.
Pour le reste, tout passe par le dessin et tout commence par des carnets dont les feuilles regorgent des représentations de figures multiples et constituent le bric-à-brac d’une encyclopédie formelle, d’un abécédaire universel dédié au vivant : pomme de pin, racine noueuse, bec d’oiseau, pince de crustacé, gland de chêne, capsule épineuse d’un liquidambar, samare d’érable entre lesquels s’insèrent, de temps à autre, des références à l’art : Piero della Francesca, Holbein, Géricault, Giacometti, Maillol, Munch, Picasso, Redon, Rops etc. Si la « nature-artiste » est un modèle indépassable, une source directe de l’inspiration, il n’en reste pas moins que le prisme de ces illustres devanciers peut constituer un raccourci bénéfique. Le dessin préparatoire est multiple. Il est documentaire, prospecteur ou plus sensiblement artistique. Il est quelquefois abouti et le report sur un bois se fait presque à l’identique. À l’inverse, il peut demeurer en suspension, dans l’attente d’un achèvement improbable, à l’exemple de cet étourneau sansonnet, saisi par un trait léger et fragile et dont seule une partie du plumage est considérée par des aplats d’encre noire, presque caressants. Le sujet peut être considéré selon des postures différentes sur une même feuille, c’est notamment le privilège accordé à la bergeronnette grise. Les dessins de détails abondent et concernent tout autant la flore que la faune. Les glands de chêne, les chardons, les épis de blé sont ainsi restitués au plus près, avec la précision scrutatrice d’un regard acribique. Pour les oiseaux, ce sont souvent les pattes, la tête, plus précisément le bec qui retiennent l’attention. Pour éviter toute généralisation, notons que certains dessins cherchent prioritairement à traduire, non pas une physionomie exacte, mais la vérité sensible d’une attitude, l’énergie d’une expression vivante : l’envol ou l’atterrissage de l’oiseau. Un petit texte manuscrit, écrit dans les marges, identifie l’espèce, anticipe les évolutions plastiques à venir ou précise la « cuisine » technique. À l’observation de ces carnets on sent monter le projet créatif qui, dessin après dessin, s’enhardit. Par cette lente et progressive possession du visible l’artiste s’ouvre de nouvelles perspectives. Mais cette démarche, aussi exigeante et vertueuse soit-elle, demande d’être dépassée par un brin de fantaisie et d’ingéniosité qui fondent ici toute la valeur de cette malicieuse tératologie. Ces motifs sont éventuellement distingués et reproduits sur des feuilles grand format qui tapissent les murs de l’atelier, comme un rappel à l’ordre. Ces reproductions constituent la clef de l’œuvre : manipulées comme des cartes à jouer, comme une histoire naturelle « à votre façon » qui n’aurait pas déplu à Raymond Queneau, ou comme les « abattis », morceaux de corps, dont usait Rodin pour réinventer l’anatomie. Ces motifs et ces figures ainsi juxtaposés suggèrent l’idée de combinaisons et de variations infinies. C’est donc là l’écologie, la « niche » de cette œuvre qui se nourrit constamment d’un regard renouvelé sur la nature. C’est par l’exigence d’une ligne descriptive détaillée, qui épuise les figures du visible, que la représentation se fait étrange et mystérieuse et que naissent dans l’esprit de l’artiste cette zoologie passionnelle et loufoque, la démesure de nouveaux Calibans, griffons et autres mandragores, susceptibles d’agrandir la ménagerie de son zoo de papier6.
Yvon Le Bras, La Troménie, le 10 mai 2025
- Gilbert Lascault, Le monstre dans l’art occidental, Paris, Klincksieck, 1973.
- Michael Camille, Images dans les marges. Aux limites de l’art médiéval, Paris, Gallimard, 1992.
- Paul Starosa, Jacques Senders, Coquillages, Paris, Seuil, 2007, p. 19.
- Didier Semin, « illusions troublantes et égarement délectables » dans Jean-Pierre Le Goff, Coquillages, éditions des Grands Champs, 2014.
- Roger Caillois, Une esthétique généralisée, Paris, Gallimard, 1962.
- Charlotte Sleigh, Zoo de papier, Paris, Citadelles & Mazenod, 2017.
EXPOSITIONS PERSONNELLES (sélection)
à venir octobre 2026 / Galerie La Bouée à Cherbourg (50)
avril-juin 2025 / Exposition rétrospective à l’Archipel, Centre culturel, Fouesnant (29)
décembre 2023 / Exposition à l’espace Gallix, Paris 9e
mars – avril 2022 / Centre culturel L’Hermine de Sarzeau (56)
mars – mai 2021 / Galerie Charlie Hebdo de la médiathèque de Quimperlé (29)
mai - août 2019 / Maison Tessier-Dit-Laplante, à Québec au Canada.
mai 2019 / Atelier-Galerie Piroir, Montréal, Canada.
mai – juillet 2017 / Galerie Tal Coat d’Hennebont (56)
AIDE A LA CREATION
juill 2021 / Aide à la création de 3000 € de la DRAC Bretagne pour un projet intitulé « La traversée du décor »
REPRESENTEE PAR
depuis 2022 / Galerie Gloux de Concarneau (29) – exposition spécifique de gravure en septembre 2023
depuis 2024 / Galerie Out of the blue de Lille (59)
ACQUISITIONS / INTEGRATION AUX COLLECTIONS PUBLIQUES
2025 / Bibliothèque nationale de France (BnF), Paris, département des estampes et de la photographie
Don de la Forêt, accepté et intégré aux collections patrimoniales, œuvre de 18 estampes format 63 x 90 cm
2025 / Musée de la faïence de Quimper, acquisition de la sculpture Atticus
2025 / Acquisitions d’estampes au Centre culturel le Bief à Ambert (63), à l’artothèque de Chambéry (73), à l’Archipel de Fouesnant (56)
2024 / Acquisitions d’estampes à l’artothèque de Poitiers (86)
2021 / Acquisitions d’estampes à l’artothèque de Compiègne (60) et de Tergnier (02)
janv 2019 / Don d’estampes au Musée de la xylogravure à Campos do Jordao, Brésil
nov 2018 / Don d’estampes au Département culturel et artistique d’Araraquara (Brésil)
2013-2017 / Acquisitions d’estampes à l’artothèque d’Hennebont (56)
EXPOSITIONS COLLECTIVES (sélection)
à venir novembre 2025 / Exposition Pop-up organisée par Fondalor à Lorient
mai 2025 / Exposition au Festival La bonne impression, Centre Culturel le Bief, Ambert
mai 2025 / Exposition au Cadratin de Jouy-le-Moutier
mai 2025 / Exposition Entaille à la Fondation Taylor avec Pointes et Burin, Paris
février 2025 / Traits d’union, Jeune Gravure Contemporaine, Paris, (6e arr.)
juillet 2023 / Galerie Imaginario, Blendlatino, Libertador, Buenos Aires, Argentine
déc. 2022 / 40e édition « Les petits formats » avec le groupe La Seine, Galerie Mesnil’8, Paris
printemps 2022 / Exposition de la revue Le Bois gravé à la Fondation Taylor, Atelier Auger de Paris
novembre - décembre 2021 / Théâtres de papier à la Galerie Anaphora de Paris (5e)
RESIDENCES
juin 2025 / Résidence de création à l’Archipel de Fouesnant (29)
mai 2019 / Résidence de travail à l’Atelier Presse Papier de Trois Rivières au Québec
SALONS / BIENNALES (SUR INVITATION/SELECTION)
juillet-août 2021 / Morsure, Centre culturel de l’Archipel de Fouesnant (22)
7-20 septembre 2020 / High graphics 2020, Naberejnye Tchelny, Tatarstan, Russie
juin - Sept 2019 / Biennale Internationale de gravures au musée de la xylographie à Campos do Jordao, Brésil
sept. 2014 / Salon international de la gravure de Morhange (57)
mai 2009 / Biennale Internationale de Gravure d’estampes à Albi (81)
PRIX
2025 / Prix Arches – Antalis donné à la Fondation Taylor lors de l’exposition avec Pointe et burin
2025 / 1er Prix du Musée de la Faïence pendant le Festival de Céramique de Quimper
PROJET PARTICIPATIF
juin 2023 – 2025 / « Curiosités partagés » – Lauréate Fondalor et financement ville de Lorient
ŒUVRES D’ART DANS ESPACE PUBLIC
juin 2025 / Installation pérenne La ribambelle choisie par les habitants place de la rotonde à Lorient
mai 2023 / Sculptures Les confidences de Bertille et Ferdinand – Lycée Dupuy de Lôme de Lorient
mai 2023 / Fresques métalliques Les désailés mettent les pieds dans le plat – Lycée Dupuy de Lôme de Lorient
MISE EN SCENE/SPECTACLE
2017-2021 / Création d’un spectacle avec trio de musiciennes (scénographie, danse, mime, peinture), résidence de création lumière Grain de Sel à Séné (56) et représentation du spectacle devant tout public et public scolaire
COMMISSARIAT D’EXPOSITION
2022 / Commissariat de Morsure dont l’organisation d’un week-end professionnel, à l’Archipel de Fouesnant (29)
FORMATRICE PROFESSIONNELLE
2024-2025 / Formatrice en gravure sur bois au Musée Atelier de l’Imprimerie de Nantes
2024-2025 / Formatrice en gravure sur bois pour l’organisme Topo (www.topo-art.org) à Paris
BIBLIOGRAPHIE / PUBLICATIONS
mai 2023 / Création d’une estampe qui sert de support à l’affiche à la Fête de l’estampe (Manifestampe)
juin 2012 / « Le faiseur d’image », couverture originale et article dans la revue Le bois gravé, n°22
TRAVAIL PUBLIE DANS LIVRES D’ART
février 2023 / Pratiquer la gravure en creux, « Les techniques de l’estampe », Olivier Dekeyser, Editions Eyrolles
novembre 2018 / La gravure sur bois 1850-2000, Philippe Le Stum, Coop Breizh
TRAVAIL PARU EN REVUE SPECIALISEE
janv. 2023 / Article sur les Désailés dans la revue belge Actuel de l’estampe contemporaine, n° 26
PROJETS EAC
depuis 2022 / Référencée Pass Culture, de nombreux projets chaque année avec des collégiens et lycéens
AUTRES INFORMATIONS PROFESSIONNELLES
n° de SIRET : 504 637 091 00035 / n° à la Maison des Artistes : F435284
Avril 2023 fonction de secrétaire générale au bureau de la Fédération nationale de l’estampe, Manifestampe.
Membre de la Fondation Taylor depuis 2022 / Membre de l’association JGC depuis mai 2023